Enfin le printemps!
Salutations de l’équipe des Grands Mystères de l’histoire canadienne (Grands Mystères), dont les bureaux sont situés à l’Université de Victoria. Voici le second numéro de La Gazette, un bulletin publié trois fois par année et dans lequel les enseignants trouvent les plus récentes nouvelles sur les Grands Mystères ainsi que des conseils sur l’utilisation des mystères dans l’enseignement de l’histoire.
Un concours pour célébrer le printemps : Gratuit! Des tee-shirts des Grands Mystères
Les douze premières personnes qui nous contacteront recevront un tee-shirt bilingue des Grands Mystères. Envoyez-nous un courriel, inscrivez « tee-shirt » dans la section « Objet » et faites-nous une ou plusieurs suggestions pour améliorer le site des Grands Mystères ou y apporter de nouveaux éléments. N’oubliez pas de spécifier la taille désirée pour le tee-shirt (P/S, M, L, XL) au cas où vous seriez l’un des heureux gagnants.
Des ressources pour le Mois de l’histoire autochtone en juin
Si vous avez l’intention d’inclure le Mois de l’histoire autochtone à votre programme, nous avons des mystères autochtones à vous proposer :
1. Personne ne connaît son nom : Klatsassin et la guerre de Chilcotin
À l’aube du 30 avril 1864, quelque 25 Tsilhqot’in surprennent dans leur sommeil une équipe de constructeurs d’une route menant aux mines aurifères de Cariboo. Ils tuent 14 hommes. Était-ce une déclaration de guerre?
2. Qui a tué William Robinson? La race, la justice et la colonisation
Lorsque, vers 1868, trois Noirs sont tués en l’espace de 18 mois sur l’île bucolique de Salt Spring Island en C.-B., l’alarme est déclenchée. Un Autochtone sera pendu, mais était-il coupable?
3. Qui a découvert l’or du Klondike?
Depuis plus d’un siècle, la controverse fait rage autour d’une question : à qui revient le crédit de la découverte de ce qui allait lancer la plus importante ruée vers l’or de toute l’histoire. Trois des aspirants (dont Skookum Jim montré plus haut) étaient des Autochtones. À vous de juger!
Nos CyberMystères faciliteront l’utilisation des mystères dans la classe. Pour y avoir accès, vous n’avez qu’à cliquer ici.
Outils d’enseignement : Guides pédagogiques
Saviez-vous qu’il existe un guide pédagogique gratuit pour chacun des mystères? Ces guides comprennent des éléments contextuels, des feuilles d’activités et des plans de leçons détaillés pour une ou plusieurs unités d’enseignement pour les niveaux primaire et secondaire. Quelques suggestions s’appliquent aux classes de niveaux collégial et universitaire. Pour vous inscrire, cliquez sur Guides pédagogiques, remplissez le formulaire et téléchargez un ou plusieurs guides en format PDF.
La source de La Gazette
Du mystère Où est Vinland?
Reconstruction 3D d’artefacts scandinaves
À quel endroit s’est produite la première rencontre entre l’Europe et l’Amérique? Si vous cherchez une façon ludique d’impliquer vos élèves dans la résolution d’un des mystères les plus intrigants de l’histoire mondiale, vous pourriez leur proposer d’examiner certains artefacts en ligne. Allez à la section multimédia du site pour visiter notre galerie numérique. Vos élèves pourront examiner sous toutes leurs facettes des artefacts vikings numérisés en trois dimensions par Arius 3D. Le site inclut aussi une vidéo démontrant le processus de numérisation et une « Minute d’histoire sur les Vikings » filmée au Lieu historique national de L’Anse aux Meadows.
L’illustration de La Gazette
Une photographie d’Ada Maria Mills Redpath (assise à gauche) et de sa famille, tirée de la collection d’Amy Linda Redpath. C’est une des rares photos montrant les femmes de la célèbre famille montréalaise, les Redpath. Qui a tué Ada Redpath et son fils dans leur maison familiale en 1901?
Pour en apprendre plus sur Le mystère de la Maison Redpath.
Des nouvelles de nos partenaires
Concordia se joint aux Grands Mystères
L’Université Concordia à Montréal est devenue un partenaire actif des Grands Mystères en juillet 2009 lorsqu’un de ses trois codirecteurs, Peter Gossage, s’est joint au Département d’histoire. Le partenariat a été officialisé au début de 2010 avec la signature par le doyen de la Faculté des arts et des sciences, Brian Lewis, et la vice-présidente à la recherche et aux cycles supérieurs, Louise Dandurant, d’un engagement assurant aux Grands Mystères un appui financier continu pour une durée de cinq ans. Concordia a également été l’hôte du Congrès des sciences humaines en mai et juin 2010, donnant l’occasion à l’équipe locale des Grands Mystères d’organiser une session de la réunion annuelle de la Société historique du Canada : L’art de conter et histoire éducative sur Internet : Les grands mystères de l’histoire québécoise et acadienne. Des communications ont été données par Peter Gossage, Caroline-Isabelle Caron et quatre membres de l’équipe de conception du Mystère de la Maison Redpath, soit Annmarie Adams, Valerie Minnett, Mary Anne Poutanen et David Theodore. Les évènements marquants de cette conférence ont été sans contredit la session pour la SHC et le barbecue des Grands Mystères à la résidence Adams-Gossage!
L’alliance entre les Grands Mystères et Concordia est naturelle. En effet, Concordia se démarque parmi les universités québécoises par l’excellence de son programme en histoire appliquée et par son très haut niveau d’engagement envers l’utilisation innovante des médias numériques dans le travail des historiens. Le Département abrite le Centre d’histoire orale et de récits numérisés, un centre de recherche et d’enseignement unique en son genre, dédié à l’histoire orale. Il offre le seul diplôme de premier cycle au Canada avec une spécialisation en histoire appliquée qui permet d’explorer les différentes façons dont la conscience historique se manifeste dans la sphère publique, en particulier dans les musées, les films, les monuments, les évènements commémoratifs et les sites web (storytelling.concordia.ca). Elle abrite aussi deux prestigieuses chaires de recherche du Canada : la première en histoire appliquée et la seconde sur la remémoration postconflit, l’ethnographie et la muséologie, dont sont titulaires, respectivement, Steven High et Erica Lehrer. Concordia est également la résidence de l’Institut montréalais d’études sur le génocide et les droits de la personne, confirmant ainsi son vif intérêt pour les enjeux reliés aux droits de la personne dans le monde, en particulier la prévention de génocides et autres crimes contre l’humanité ainsi que la poursuite des responsables de ces crimes.
Les historiens de Concordia ont récemment mené certains projets scientifiques et créatifs qui font écho aux principes pédagogiques des Grands Mystères sur l’apprentissage actif et l’utilisation créative des médias numériques. En 2010, par exemple, Ronald Rudin a réalisé le documentaire Remembering a Memory/Mémoire d’un souvenir sur la croix celtique de Grosse-Île, qui explore la façon dont les mémoires du passé, remontant à la Grande Famine irlandaise des années 1840, se sont modifiées au cours du siècle dernier. Ce projet, mené en collaboration avec Robert McMahon du Musée royal de l’Ontario, offre un contrepoint fascinant au site web des Grands Mystères sur l’immigration irlandaise et la mémoire, Le ciel et l’enfer sur la Terre : le massacre des « Black » Donnely. Quant au plus récent livre du professeur Rudin, Remembering and Forgetting in Acadie: A Historian’s Journey through Public Memory (University of Toronto Press, 2009), et au site web qui l’accompagne, ils témoignent de l’intérêt soutenu du chercheur pour les relations entre l’histoire et la population. Prix du livre 2010 du National Council of Public History, le livre examine une série d’évènements commémoratifs tenus en Acadie en 2004-2005, un sujet qui a aussi fait l’objet d’un documentaire, Life After Île Ste-Croix, réalisé par Leo Aristimuño et distribué par l’Office national du film du Canada. Heureuse coïncidence, les utilisateurs des Grands Mystères peuvent continuer l’exploration de l’histoire acadienne, cette fois en découvrant le mystère de Jérôme : l’inconnu de la Baie Sainte-Marie.
Pour leur part, les étudiants des cycles supérieurs de Concordia forment un groupe actif, engagé et créatif. Plusieurs d’entre eux explorent des sujets reliés à l’histoire appliquée au Canada, utilisant fréquemment une approche de l’histoire orale qui est employée avec compétence et intelligence par plusieurs membres du corps professoral, dont Steven High et Barbara Lorenzkowski. La devise du laboratoire d’histoire orale de Concordia, The Stories People Tell Matter, imprègne la culture départementale. Récemment, des étudiants des cycles supérieurs de Concordia, avec en tête Emily MacLeod et Ruxandra Petrinca, ont organisé la 16e conférence annuelle History in the Making sous le thème The Immigrant Experience: The History of Communities in Transition. Les organisatrices ont sollicité des communications examinant les histoires vécues en lien avec l’expérience immigrante/émigrante; les identités transnationales; le rôle des classes, de la race et de l’ethnicité dans les communautés diasporiques; les questions reliées à la commémoration et à la mémoire; ainsi que les cultures matérielle et intangible découlant de ces échanges. L’appel de communications visait aussi le rôle des nouveaux médias et des communications (orales, visuelles ou numériques) dans la collecte, la distribution et l’exposition de ces récits (voir les détails de la conférence, dont l’appel de communications). L’évènement a remporté un vif succès, attirant des étudiants des cycles supérieurs du Canada et des États-Unis. Les participants ont eu l’occasion d’entendre les conférences de Joe Lee (New York University) et Frances Swyripa (University of Alberta), des historiens spécialisés dans les questions d’immigration, d’ethnicité et d’expérience diasporique.
Pour plus de renseignements sur les passionnants projets en cours au Département d’histoire de l’Université Concordia ainsi que sur les programmes d’histoire, visitez le site web du Département.
Pour des renseignements sur l’Université Concordia, visitez le site web de l’Université.
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