Skookum Jim, sa femme et leur fille Daisy (Archives du Yukon).
Du mystère Qui a découvert l’or du Klondike?
Voici l’édition printanière de La Gazette des Grands Mystères. Publié trois fois l’an, notre bulletin offre aux enseignants les nouvelles les plus récentes et des conseils pour enseigner nos mystères historiques. Notre site web vous donne accès à treize mystères historiques ainsi qu’à de nombreuses ressources pédagogiques pour l’enseignement de l’histoire du Canada. Nous vous invitons à explorer l’ensemble du site web des Grands Mystères de l’histoire canadienne (Grands Mystères), dont les bureaux sont situés à l’Université de Victoria, et à nous suivre sur les médias sociaux.
Nouveau : Un livre sur Tom Thomson
Nous avons le grand plaisir d’annoncer la parution du nouveau livre de l’historien Gregory Klages, directeur de la recherche du mystère Portrait d’une tragédie : la mort de Tom Thomson. Publié chez Dundurn en mai 2016, The Many Deaths of Tom Thomson constitue une magnifique ressource pour les enseignants et les élèves désireux d’approfondir leurs connaissances sur la mort mystérieuse de ce célèbre artiste et grand amateur de plein air qui, un jour d’été de 1917, est parti en excursion de pêche et qui n’a jamais été revu vivant. Qu’est-il arrivé à Tom Thomson? Le contenu de ce livre palpitant est un excellent complément au mystère qui a été rédigé par l’auteur en collaboration avec l’équipe des Grands Mystères.
Détenteur d’un doctorat de l’Université York, Gregory Klages enseigne au Département d’histoire de l’Université Guelph, au campus Guelph-Humber. Au Canada, il est reconnu comme l’expert en matière du mystère Tom Thomson.
Procurez-vous l’affiche du mystère Tom Thomson!
N’hésitez pas à télécharger gratuitement des copies de l’affiche du mystère Tom Thomson. Cette affiche fait partie d’une série illustrant chacun des treize mystères offerts sur le site web des Grands Mystères. Toutes les affiches, dont celle du mystère Tom Thomson, sont accessibles ici.
Nouveau : le site web du mystère Franklin
Des membres de l’équipe de Parcs Canada avec le professeur John Lutz au lancement (photo Jake Wright). Parcs Canada est un fier partenaire du mystère Franklin.
Avez-vous pris connaissance du dernier ajout aux Grands Mystères de l’histoire canadienne? Le lancement de ce 13e mystère, Le mystère Franklin : vivre et mourir en Arctique, a eu lieu à Ottawa en 2015.
Une ressource exhaustive sur l’expédition Franklin, les documents et les illustrations de ce site web bilingue fournissent l’équivalent d’au moins un manuel d’histoire. Vous y trouverez des illustrations d’époque, des photos récentes prises lors des recherches menées pour retrouver les navires de Franklin, vingt-cinq entrevues complètes ou partielles menées avec des Inuits entre 1869 et 2002, cinq récits de seconde main portant sur des entrevues avec des Inuits dans les années 1850, des cartes interactives, des vidéos et beaucoup d’autres renseignements fascinants.
Nous offrons également cinq nouveaux CyberMystères sur l’expédition Franklin. De plus, nous vous recommandons fortement une série de douze vidéos sur l’enseignement de l’histoire du Canada filmées lors du symposium Finding Franklin: New Approaches to Teaching Canadian History / Trouver Franklin : Nouvelles approches pour enseigner l’histoire du Canada. Veuillez noter que des sous-titres français seront bientôt disponibles.
Outil pédagogique : Un Cybermystère sur Tom Thomson
Spring Lake de Tom Thomson (collection permanente, Tom Thomson Art Gallery).
Tom Thomson est-il populaire à cause du mystère entourant sa mort? Vos élèves peuvent tenter de découvrir la réponse sur le site web Portrait d'une tragédie : la mort de Tom Thomson.
Le CyberMystère 34, un défi de pensée critique pour les élèves de 14 à 16 ans, les invite à décider jusqu’où la popularité de Tom Thomson comme artiste a été influencée par le mystère entourant sa mort. Pour accomplir cette tâche, les élèves devront prendre connaissance des détails de sa mort et du mystère qui l’entoure et découvrir l’œuvre de cet artiste et sa popularité. L’information sur la mort de Michael Jackson leur permettra d’apprendre à identifier le type d’information qui suggère que la mort d’un artiste a influencé sa réputation. Puis, ils liront des sources rédigées par des personnes qui connaissaient Tom Thomson et son œuvre. Enfin, les élèves évalueront jusqu’à quel point la mort de Tom Thomson a influencé sa popularité comme artiste et ils justifieront leur évaluation.
Outil pédagogique : Des entrevues avec des experts de l’expédition Franklin
Louie Kamookak (photo Jake Wright).
Qu’est-il réellement arrivé à l’expédition Franklin disparue en Arctique? Nous avons posé la question à des spécialistes et vous pouvez écouter ces entrevues sur le site web du mystère Franklin. Ces experts incluent Dorothy Eber, Ryan Harris et Jonathan Moore, Louie Kamookak, Andrew Lambert, David Woodman et Tom Zagon.
La source de La Gazette : Portrait d’une tragédie : la mort de Tom Thomson
Lorsque le corps de Tom Thomson a été retrouvé au lac Canoe en 1917, il a été enterré tout près. Pourtant, de sérieuses questions se posent à savoir si le corps de Thomson aurait été déplacé de son premier lieu de repos. Certaines preuves indiquent que ses restes auraient été exhumés et enterrés de nouveau à Leith, en Ontario. Cet article de Kelso Robert a été publié dans le Toronto Daily Star après que le squelette d’un Autochtone ait été retrouvé dans une tombe du parc Algonquin que plusieurs pensaient être la tombe de l’artiste Tom Thomson.
Une coupure de journal : Les ossements retrouvés au parc Algonquin ne sont pas ceux de Thomson, Toronto Daily Star, 19 oct. 1956
Un mystérieux squelette, déterré il y a trois semaines d’une tombe sans inscription située sur une colline isolée du parc Algonquin, n’est pas celui du peintre canadien Tom Thomson, a déclaré hier le procureur général Kelso Roberts.
M. Roberts a précisé qu’on avait pu déterminer que les ossements appartenaient à un homme amérindien ou métis d’environ 20 ans. Il a aussi affirmé que les autorités poursuivaient leur enquête au sujet d’un trou dans le crâne.
Thomson, un des meilleurs peintres du Canada, est mort il y a 39 ans dans des circonstances nébuleuses et a été enterré près de l’endroit où le squelette a été retrouvé aux abords du lac Canoe. Il avait 39 ans lors de son décès.
Toutefois, selon les registres officiels, son corps aurait été retiré de sa tombe sans inscription située dans le parc et envoyé à Leith, près d’Owen Sound.
Le squelette a été retrouvé le 1er octobre dans une tombe en pleine nature par quatre hommes enquêtant sur la légende locale selon laquelle le corps de Thomson n’aurait jamais été déplacé.
Vous pouvez lire le reste de l’article sur le site où vous trouverez également plusieurs documents liés à la mort mystérieuse de Tom Thomson.
L’illustration de La Gazette : Portrait d’une tragédie : la mort de Tom Thomson
BAC/ PA-193567
Cette photographie montre Winnifred Trainor (1884-1962), la femme qui aurait eu une liaison amoureuse avec l’artiste Tom Thomson à l’époque de sa mort en juillet 1917. Fille aînée de Hugh Trainor, contremaître de la Huntsville Lumber Company, Winnie Trainor passait ses étés au lac Canoe avec sa famille. C’est là qu’elle a rencontré Tom Thomson, probablement en 1913, alors qu’il travaillait au parc Algonquin et qu’il y peignait. Certains chercheurs ont attiré l’attention sur les anneaux qu’elle porte à l’annulaire gauche. Selon eux, ces anneaux renforceraient la théorie selon laquelle Tom Thomson et Winnifred Trainor étaient fiancés. Elle ne s’est jamais mariée.
N’hésitez pas à consulter le site Portrait d’une tragédie : la mort de Tom Thomson pour en savoir plus sur ce mystère et pour y voir de nombreuses photographies et peintures.
Des nouvelles de nos partenaires – L’Université Concordia par Jason Butters, étudiant à la maîtrise
La mineure Law and Society (Droit et société), mise sur pied par l’historien Eric Reiter, connaît une progression constante à Concordia depuis sa création en 2010. Programme interdisciplinaire exploitant les méthodes et les corpus liés à l’anthropologie, aux sciences politiques, à la sociologie et à l’histoire, cette mineure accueille aujourd’hui plus de 400 étudiants dont une majorité est inscrite en histoire. Cela en fait une des mineures les plus populaires de l’université. Tant les étudiants que les professeurs sont donc heureux de constater le succès et la croissance du programme Droit et société. Pour sa part, Eric approche de la fin de son mandat à titre de président de l’Association canadienne Droit et société, un poste qui a grandement facilité la poursuite des échanges et de la coopération interdisciplinaires entre les établissements et les individus, et ce, à travers le Canada.
Un bref d’habeas corpus de Montréal, provenant du projet financé par le CRSH, Familles, droit et justice au Québec, 1840-1920, mené par Eric Reiter et Peter Gossage de Concordia en collaboration avec Donald Fyson de Laval et Thierry Nootens de l’UQTR.
Au cours de la dernière année, les professeurs et les étudiants du Département d’histoire de Concordia peuvent se vanter de réalisations impressionnantes. Parmi les nouvelles publications, notons Kouchibouguac: Removal, Resistance, and Remembrance at a Canadian National Park de Ronald Rudin (University of Toronto Press), The Irish Civil War and Society: Politics, Class, and Conflict de Gavin Foster (membre conjoint de l’École des études canado-irlandaises / School of Canadian Irish Studies) (Palgrave Macmillan) et Une histoire du Québec : entre tradition et modernité de Peter Gossage (rédigé avec J.I. Little et traduit par Hélène Paré, Éditions Hurtubise). Chacun de ces livres a reçu d’excellents commentaires tout comme celui de la doctorante Julie Guyot, Les Insoumis de l'Empire : le refus de la domination coloniale au Bas-Canada et en Irlande (Septentrion).
Des résidents de Kouchibouguac, une photographie annonçant la parution du dernier livre de Ronald Rudin : Kouchibouguac: Removal, Resistance and Remembrance at a Canadian National Park. Source : Nouvelles, Département d’histoire de Concordia, « The single largest case of forced removal »,
https://tinyurl.com/zsrqlvc, consultée le 9 mai 2016.
Par ailleurs, des professeurs, des postdoctorants et des étudiants des cycles supérieurs ont participé à la publication d’au moins dix-sept chapitres, articles ou comptes rendus dans un contexte de révision par les pairs. Les étudiants des cycles supérieurs ont aussi tenu leur 21e colloque étudiant, History in the Making. Intitulé « Recording History: Memories, Monuments, and Manuscripts », le colloque incluait des présentations de douze conférenciers provenant de diverses régions et spécialités universitaires. Angela Failler, professeure en Études féministes et de genre à l’Université de Winnipeg, a prononcé la conférence principale, couronnant une fin de semaine particulièrement réussie et stimulante.
Le Département a aussi le plaisir d’annoncer que le projet de recherche « Difficult Heritage in National Museums », une étude comparative sur la Pologne et le Canada menée par la professeure Erica Lehrer, a obtenu une subvention de quatre ans du programme Savoir du CRSH. Non seulement Erica poursuit plusieurs projets financés par le laboratoire
CEREV (Centre for Ethnographic Research and Exhibition in the Aftermath of Violence) et par d'autres sources, mais elle a aussi publié un certain nombre d’articles et de chapitres dans les domaines de la commémoration, du patrimoine, de l’espace muséal ainsi que de la mémoire nationale et individuelle.
Illustration de l’exposition d’un projet d’Erica Lehrer, « Repopulating Jewish Poland – In Wood », dans Polin : Studies in Polish Jewry 16 (2003): 334-355.
Au début du mois de juin, Peter Gossage, codirecteur des Grands Mystères, prendra la relève de Nora Jaffary à titre de directeur du Département et Barbara Lorenzkowski succèdera à Ted McCormick à titre de directrice des programmes de maîtrise et de doctorat. Nous remercions chaleureusement Nora et Ted pour leur dévouement, le travail accompli, leur vision et tous les services qu’ils ont rendus au Département.
Jason Butters
Le britanno-colombien Jason Butters ( buttersjasong@gmail.com) termine la rédaction de son mémoire de maîtrise sur les débuts de la légation canadienne au Japon. Jason a reçu une bourse Monbukagakusho (MEXT) qui lui permettra de poursuivre ses études au Japon dès octobre 2016.
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