Salutations de l’équipe des Grands Mystères de l'histoire canadienne (GUMICH) dont les bureaux sont situés à l’Université de Victoria. Voici la plus récente édition de La Gazette des Grands Mystères. Publié trois fois l’an, notre bulletin permet aux enseignants de se tenir au courant des nouvelles et des trucs pour enseigner nos mystères historiques.
Participez à un atelier des Grands Mystères à Vancouver
Si vous avez l’intention de prendre part au congrès annuel de la British Columbia Social Studies Teachers’ Association à Vancouver cet automne, ne manquez pas la présentation de Merna Foster, directrice administrative des Grands Mystères. Passez à notre kiosque pour y prendre une brochure ou des affiches gratuites. Le congrès aura lieu à la Vancouver Technical School, 2600, E. Broadway, Vancouver, le 19 octobre 2012. Pour plus de détails sur le congrès.
Sciences humaines à Seattle
Aimeriez-vous participer au congrès en perfectionnement professionnel le plus important au monde? Chaque année, des milliers d’enseignants se rendent au congrès annuel du National Council for the Social Studies (NCSS) aux États-Unis. Cette année, il aura lieu à Seattle du 16 au 18 novembre. La directrice administrative des Grands Mystères, Merna Forster, y fera une présentation sur les mystères historiques, le vendredi 16 novembre. Nous espérons vous y rencontrer. Pour plus de renseignements sur le congrès.
Vidéo sur Jérôme
Vous devez absolument visionner la vidéo Jerome The Legless Man sur YouTube! Le lien nous a été envoyé par Cynthia Beyea de la Commission scolaire des Laurentides à Sainte-Agathe-des-Monts au Québec. Conçue dans le cadre d’un cours d’anglais langue seconde, la vidéo s’inspire du site Jérôme : l’inconnu de la Baie Sainte-Marie. Un enseignant a écrit la chanson qui est interprétée par une des ses élèves. Toutes nos félicitations à Pierre Loiselle et Emma Elle Paterson. Si vous utilisez le mystère Jérôme dans votre classe, vos élèves aimeraient peut-être visionner cette vidéo? Ou concevoir une vidéo inspirée d’un autre mystère?
Des ressources pour le Mois de l’histoire des femmes en octobre
Avez-vous l’intention d’intégrer des sujets reliés à l’histoire des femmes dans votre enseignement en octobre? Voici une suggestion :
Le mystère de la Maison Redpath
Qui a tué Ada Redpath (photographiée avec sa fille Amy) dans la maison familiale en 1901? Vos élèves tenteront de découvrir ce qui est réellement arrivé en examinant de plus près la vie de gens riches et célèbres dans leur quartier huppé.
Pour obtenir le guide pédagogique de ce mystère, vous n’avez qu’à vous inscrire. C’est gratuit.
Outil pédagogique : un nouveau tableau blanc interactif
Afin d’offrir aux élèves une façon novatrice d’utiliser le contenu historique de nos mystères, nous avons expérimenté cette nouvelle technologie et demandé à Garfield Gini-Newman, professeur au Département du curriculum, de l’enseignement et de l’apprentissage à OISE (University of Toronto), de concevoir un tableau interactif. Intitulé Should I Join the Rush?, ce nouvel outil pédagogique (en anglais seulement) est basé sur notre site Qui a découvert l’or du Klondike?.
Essayez-le et faites-nous parvenir vos impressions. Comme nous avons l’intention de créer d’autres tableaux blancs cette année, nous aimerions réellement recevoir vos commentaires.
La source de La Gazette
Du mystère Qui a tué William Robinson?
Le meurtre du tailleur de pierres, rapport du magistrat
Vers 1868, les meurtres de trois Noirs en l’espace de 18 mois sur l’île bucolique de Salt Spring en C.-B. déclenchent l'alarme. Un Autochtone sera pendu, mais était-il coupable? Nos archives de ce mystère historique incluent des sources formidables, telles que ce rapport de 1867 par le juge Spalding.
L’illustration de La Gazette
Titre : Construire les murs de Montréal
Créateur : Batchelor, Lawrence R.
Archives ou dépôt : Bibliothèque et Archives Canada
Les historiens Denyse Beaugrand-Champagne et Léon Robichaud ont réuni une vaste sélection d’illustrations en lien avec ce mystère qui porte sur une esclave noire, Marie Angélique. La section Archives du site web regorge de photographies, de peintures et de dessins.
Pour en apprendre plus sur La torture et la vérité : Angélique et l’incendie de Montréal.
Des nouvelles de nos partenaires – University of Victoria
Fort Victoria en ligne!
Grâce aux efforts du codirecteur des Grands Mystères, John Lutz, du chercheur communautaire, Graham Brazier, et des étudiants du cours de révision historique à UVic, l’intégralité du Fort Victoria Post Journal, un compte rendu officiel des activités de Fort Victoria, est maintenant accessible en ligne, ouvrant ainsi une magnifique fenêtre sur la vie quotidienne d’un poste de traite des fourrures entre 1846 et 1850.
Le Fort Victoria Post Journal est le seul journal de bord qui nous reste du fort qui a été fondé en 1843. À première vue, le volume relié en cuir et vieux de 162 ans contient un compte rendu des faits et gestes de la vie quotidienne au fort : l’arrivée des navires, le départ des marchands autochtones, le nombre de boisseaux de pommes de terre, le travail accompli, les maladies et les morts accidentelles. Cependant, considérées dans leur ensemble, les quelque 1500 entrées redonnent vie à des personnes qui, pour la plupart, n’ont jamais été mentionnées dans les livres d’histoire. On y découvre également quelques détails surprenants sur la vie d’un soi-disant poste de traite de fourrures… à commencer par le fait que nous devrions peut-être arrêter de penser à Victoria comme à un fort dédié à la traite des fourrures, car il s’y faisait plus d’agriculture que de commerce. Une entrée se répète régulièrement : « Rien ou si peu comme activité commerciale ». Par contre, on y trouve une multitude d’entrées sur les labours, le fumier, le hersage, le vannage, l’aération, la récolte, le voiturage, le saumurage de nombreux produits incluant les pommes de terre, les navets et les pois et sur le blé et l’avoine.
Le journal, qui peut être consulté en ligne ou téléchargé, révèle que le commerce avec les Premières Nations concernait plus souvent la nourriture que les fourrures. Bien que le Fort Victoria Post Journal soit principalement un outil commercial, il foisonne de détails sur la vie des Autochtones qui faisaient du commerce avec le fort, notamment sur Jeeathuc de la tribu des Songhees, qui sera connu plus tard comme King Freezy, et sur la vie mémorable de Tsoughelum, un guerrier cowichan. Le Fort Victoria Post Journal est aussi une des seules sources sur la vie de certains habitants de Fort Victoria, c'est-à-dire des Canadiens français, des Hawaiiens, des Iroquois, des Écossais et des Métis qui portaient des noms tels que Thomas Ouamtany, Angus McPhail, Louis Satakarata, George Dixon, Cassimir Garipie, Jack Kaau, Dupuis, Ebony et Beauchamp. La lecture du journal nous révèle des détails sur les célébrations, les batailles, le travail, les blessures et les maladies.
Dr. John Lutz
Il est aussi un triste rappel de la dévastation causée par la rougeole et l’influenza, des maladies aujourd’hui faciles à traiter, qui ont d’abord frappé les habitants du fort avant d’intensifier leur impact mortel en s’étendant aux tribus avoisinantes des Premières Nations. Le site offre aussi quelques interprétations et des peintures rarement montrées. Les enseignants désirant poursuivre l’étude de cette période pourraient utiliser les plans de leçons du site Les lettres du gouverneur, la suite de l’histoire de Fort Victoria.
L’histoire cartographiée de la Colombie-Britannique en ligne
Au moment où le Fort Victoria Post Journal était retrouvé, les bibliothèques de UVic lançaient trois nouvelles collections de cartes en ligne (en anglais) avec plus de 850 cartes datant des débuts de la Colombie-Britannique.
- Une sélection de cartes provenant des National Archives en Angleterre. Ces quelque 250 cartes des premiers jours de la C.-B., de 1775 à 1870, illustrent le développement du territoire à partir de l’arrivée des premiers explorateurs espagnols et anglais jusqu’à la création des deux colonies de l’Île-de-Vancouver et de la Colombie-Britannique et aux débuts de la Confédération. Elles ont été réunies pour le site Colonial Despatches, qui offre la transcription des missives des gouverneurs au 19e siècle.
Joseph Despard Pemberton
- Une sélection de cartes des débuts de la C.-B. provenant des Archives de la Compagnie de la Baie d’Hudson et des Archives du Manitoba. Cette sélection contient une centaine de cartes datant de 1842 à 1869 dont la plupart ont été dessinées et coloriées à la main. Plusieurs d’entre elles ont été dessinées par le premier arpenteur colonial, Joseph Despard Pemberton, qui a arpenté les basses terres de l’île pour la Compagnie de la Baie d'Hudson. Quelques cartes très détaillées des années 1840 à 1860 montrent le développement de Victoria et de ses basses terres.
- Les plans de la compagnie Victoria Fire Insurance de 1891 à 1916 constituent sans contredit la meilleure collection de cartes de Victoria à cette période, incluant Oak Bay, Saanich et Esquimalt. Peu de détails ont été omis sur la ville et ses bâtiments, car ces cartes avaient été préparées dans le but d’aider les assureurs à déterminer les risques d’incendie par le feu. Les historiens, les géographes, les chercheurs en utilisation du sol et en revendication territoriale, les généalogistes et les simples curieux y trouveront une foule de détails intéressants. Cette collection numérique tirée des collections de BC Archives contient tous les plans de 1891 et de 1903 et ce qui reste des plans de 1911 (révisés jusqu’en 1913).
Cette collection de cartes et le Fort Victoria Post Journal font dorénavant partie des nombreuses ressources numériques pour l’étude de Victoria et de la Colombie-Britannique, ressources qui incluent également le site Colonial Despatches, une transcription de la correspondance entre les gouverneurs et l’Office des colonies, et le site du quotidien The British Colonist pour la période de 1858 à 1910.
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