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Salaires et m�tiers au Canada, 1749.

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Les arts m�caniques, les outils de toutes sortes, la construction, la poterie, la menuiserie, le tournage et autres techniques de ce genre n’ont pas encore atteint ici le plus haut niveau possible. En ce domaine, les Anglais surpassent de loin les Fran�ais. Cela vient, dit-on, de ce que la majeure partie des artisans sont d’anciens soldats et qu’ils n’ont pas eu la possibilit� d’�tre s�rieusement initi�s � ces m�tiers. On en rencontre parfois, cependant, qui ont fait d’assez grands progr�s; une personne de Montr�al fabrique fort bien des horloges murales et des montres de poche, et elle a appris cet art par ses propres moyens. On conna�t �galement des exemples de bons artisans en m�canique, qui se sont �lev�s par eux-m�mes � ce niveau.

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202

Les gages d’un valet, � Montr�al, sont ordinairement de 150 livres par an; pour ce prix, on a un serviteur diligent et fid�le; pour une bonne servante, qui assure le service domestique avec diligence et fid�lit�, les gages annuels sont ordinairement de 100 francs environ. [...] Un homme de journ�e, quelque peu artisan, re�oit un �cu par jour; un homme de journ�e ordinaire, 30 � 40 sols; s’il est un peu comp�tent en artisanat, il re�oit davantage.

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330

D’apr�s ce qu'on dit, un ouvrier re�oit habituellement 30 � 40 sols par jour, mais il doit se procurer lui-m�me sa nourriture. Comme on compte en proportion du travail fourni, certains peuvent cependant gagner bien davantage, et jusqu’� 100 sols.

Source: Kalm, Pehr, "Voyage de Pehr Kalm au Canada en 1749" (Montr�al: Pierre Tisseyre, 1977), p. 133, 202, 330. Notes: Traduction annot�e du journal de route par Jacques Rousseau et Guy B�thune avec le concours de Pierre Morisset

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