LE PROBL�ME DE BIDDULPH

L’opinion de Bill Donnelly sur les actions du p�re Connolly
�Les souffrances de la famille au cours des ann�es pass�es.

Lors d’une entrevue accord�e vendredi � un journaliste, William Donnelly a dit :- � Tout d’abord, je d�sire d�mentir l’affirmation qui dit que j’ai adress� une p�tition � l’�v�que pour le retrait du p�re Connelly. J’ai jusqu’ici �vit� de prononcer le nom de l’�v�que ou du pr�tre dans l’affaire, mais par esprit de justice pour moi-m�me et pour eux je dois le faire. Apr�s que le Comit� de vigilance e�t fouill� la propri�t� de mon p�re � la recherche de la vache de Thompson j’ai �crit une lettre � l’�v�que Walsh, le mettant au courant de la situation dans le canton. Je lui ai parl� de la formation du Comit�; que j’avais su que le p�re Connolly en �tait � la t�te et que j’�tais convaincu qu’il y avait des hommes dans le Comit� qui souhaitaient la mort de notre famille; aussi que je n’�tais pas au courant que l’�glise catholique permettait en son sein l’existence d’un parti asserment�, et que s’il souhaitait se renseigner au sujet de notre conduite, il pouvait en parler � Patrick Nangle, Stehphen McCormick, Dennis D’Arcy, Michael Crunnican, juge de paix, James Keefe et Robert Keefe, tous des hommes absolument respectables et qui ont refus� de devenir membres du Comit�. J’ai aussi dit � l’�v�que que le p�re Connolly �tait pr�sent � deux ou trois proc�s intent�s contre notre famille et que je ne pensais pas que c’�tait un bon endroit pour un cur�. J’ai �t� jusqu’� lui demander, pour l’amour de Dieu, de faire quelque chose pour briser l’organisation, sinon �a allait se terminer en meurtre.

[�] L’�v�que n’a jamais r�pondu � ma lettre. Il l’a remise au p�re Connolly, et ce sont les derni�res nouvelles que j’en ai eues. Il ne leur a fallu que cinq vies pour les convaincre que ma proph�tie �tait vraie. Il y a un autre fait dont les journaux ne semblent pas encore s’�tre empar�s, c'est qu'il y a neuf ans la grange de mon p�re et son contenu ont compl�tement �t� d�truits par le feu. Aussi en f�vrier 1878, ma maison � Usborne a �t� saccag�e par des hommes masqu�s, qui, m’ayant attach� au lit, ont vol� 132 $ contenus dans mon coffre. Vous pouvez donc voir que les Donnelly n’ont pas commis toutes les d�pr�dations dans le compt�. Un membre du comit� a m�me dit qu’il a d� user de force lors d’une des r�unions pour rejeter une motion qui avait pour objet le meurtre de mon fr�re Tom. [�]

Source: Unknown, "The Biddulph Difficulty," London Free Press, février 23, 1880.

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