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Matthew Baillie Begbie![]() Matthew Baillie Begbie était le juge qui a présidé les procès de Klatsassin, Telloot, Chessus, Piell, Tahpit et Chedekki qui se sont déroulés à Quesnellemouth en septembre 1864. Après que le jury eut trouvé les cinq premiers coupables de meurtres, Begbie a condamné les prisonniers à être pendus le 26 octobre de cette même année. Begbie a passé sa jeunesse en Grande-Bretagne où il a obtenu un diplôme de Cambridge University et, par la suite, il s’est établi à Londres comme avocat. En 1858, âgé de 39 ans, il a accepté la position de juge dans la toute nouvelle colonie de Colombie-Britannique. Begbie fut nommé membre du Conseil exécutif et a préparé les lois sur l’immigration, le commerce et la colonisation. Sa plus grande contribution, cependant, fut d’apporter la loi britannique dans les communautés minières qui étaient dispersées à travers la colonie. Begbie était connu comme un homme d’une grande vigueur et d’une grande endurance. Ces qualités lui ont permis de traverser à cheval et à pied les régions sauvages de la C.-B. Chaque année, il parcourait un circuit et il tenait des séances de la cour dans presque toutes les régions peuplées de la colonie. La cour se tenait souvent dans la tente où il dormait, mais il portait toujours ses robes et sa perruque de magistrat. Begbie avait un surnom très connu « le juge qui pend », mais il est possible que le mot « pendre » fût une corruption du mot « haranguer ». Même s’il a en fait prononcé un certain nombre de peines de mort durant sa carrière, certains chercheurs dont David Williams, son biographe, ont suggéré qu’il a fait des efforts importants pour protéger les droits de pêche et les droits territoriaux des autochtones et il a combattu les lois qui étaient discriminatoires envers les Chinois et d’autres populations minoritaires. Les cahiers d’audience de Begbie à la Cour suprême contiennent des comptes rendus détaillés de toutes ses causes, mais certaines de ses notes ont été écrites dans un style sténographique complexe qui est difficile à déchiffrer. Il a également inclus dans ses notes des dessins à la plume des témoins, des spectateurs et des preuves. Begbie est devenu juge en chef de la province lorsque la C.-B. s’est jointe à la Confédération en 1871. Fait chevalier par la reine Victoria en 1875, Begbie a vécu ses années de retraite à Victoria, où il est mort en 1894. Secondary Sources Williams, David. “…The man for a new country”: Sir Matthew Baillie Begbie. Sidney: Gray’s Publishing, 1977. Williams, David. “Matthew Baillie Begbie.” In Dictionary of Canadian Biography, vol. XII. Toronto: University of Toronto, 1990. |
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