Les aborig�nes rencontr�s au Markland dans � La saga des Groenlandais �
Chapitre 4
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Le deuxi�me �t�, Thorvald a explor� le pays vers l’est avec le grand bateau, remontant vers le nord en longeant la c�te. […]
[…] Puis ils ont laiss� [Kjalarnes] pour naviguer vers l’est et ont p�n�tr� l’embouchure des fjords suivants jusqu’� ce qu’ils arrivent � un cap qui s’avan�ait dans la mer. La terre �tait bois�e. Apr�s avoir amarr� le bateau dans une baie prot�g�e et descendu une passerelle jusqu’� la terre, Thorvald et tous ses compagnons sont all�s � terre.
Il a ensuite dit : � C’est un bel endroit et j’aimerais y construire ma ferme. � Alors qu’ils retournaient au bateau, ils ont vu trois monticules sur la rive int�rieure. En arrivant, ils ont vu trois bateaux recouverts de peaux et trois hommes sous chacun des bateaux. Ils ont divis� leur troupe et ont pu capturer les hommes sauf un qui s’est �chapp� avec son bateau. Ils ont tu� les huit autres et sont retourn�s au cap. Ils ont examin� la r�gion et ont vu un certain nombre de monticules dans le fjord. Ils ont pr�sum� que c’�taient des habitations.
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Ils �taient tr�s fatigu�s, comme s’ils avaient �t� attaqu�s par le sommeil et ne pouvaient plus garder les yeux ouverts; ils se sont tous endormis. Puis, ils ont entendu une voix et ils se sont r�veill�s. � R�veille-toi, Thorvald, ainsi que tous tes compagnons, ont-ils entendu, si vous voulez rester en vie. Va � ton bateau avec tous tes hommes et quitte ce pays aussi vite que possible. �
Il y avait un grand nombre de bateaux recouverts de peaux qui arrivaient du fjord et qui avan�aient vers eux.
Thorvald dit : � Nous allons installer des fortifications le long du bateau et nous d�fendre du mieux que nous pourrons, mais nous r�pondrons le moins possible. �
Ils ont fait ce qu’il a demand� et les autochtones, apr�s avoir tir� sur eux pendant un temps, se sont sauv�s aussi vite que possible.
Thorvald a ensuite demand� � ses hommes s’ils �taient bless�s et ils ont r�pondu qu’ils ne l’�taient pas.
� J’ai �t� bless� sous mon bras, a-t-il dit. Une fl�che est pass�e entre le bord du bateau et mon bouclier et a p�n�tr� mon aisselle. Voici la fl�che, et cette blessure va causer ma mort. […]
Thorvald est mort, […]