Crease rejette les plaintes en l’affaire : la terre de Robinson
Feu William Robinson
Bureau du procureur général
12 mars 1869
J’ai fait une enquête au sujet de l’administration de la succession du défunt William Robinson de Salt Spring Island en rapport avec la plainte [illisible] avancée par MM. Booth et Jones alléguant une mauvaise administration de la part de M. John Morley, juge de paix, nommé par la Cour suprême.
En autant que je puisse m’en assurer, cette plainte est absolument sans fondement.
M. Morley a été nommé par la Cour, en bonne et due forme, et dans tout ce qu’il a fait a agi sous les ordres de la Cour à laquelle l’administrateur doit rendre des comptes, à elle seule (et aucunement à MM. Booth et Jones).
J’ai demandé à M. Morley de se présenter, je lui ai posé des questions à ce sujet et j’inclus son rapport.
J’ai également comparé ses déclarations aux documents soumis (sous serment) à la Cour et j’en constate la concordance, pour ce qui est de l’essentiel.
Les améliorations apportées à la terre réservée, dont on me dit qu’elle n’a que peu de valeur, ont été vendues à M. Lester, le soumissionnaire ayant présenté l’offre la plus élevée. Il n’y avait pas suffisamment d’actifs pour faire appel à un vendeur à l’encan.
La réponse (suggérée) à MM. Booth et Jones est -- Que, après une enquête appropriée, le conseiller juridique rapporte que la succession a été administrée selon les ordres de la Cour, en bonne et due forme et en respect de la loi.
Henry P. Pellew Crease
A.G.O. 12 mar. 1869