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Les enqu�tes pr�liminairesSoup�onn�s par le coroner Jolicoeur de n�gligence et de mauvais traitements sur leur fille Aurore Gagnon, T�lesphore Gagnon et Marie-Anne Houde sont arr�t�s et conduits de Sainte-Philom�ne-de-Fortierville � la prison de Qu�bec, � environ 80 kilom�tres. Le 16 f�vrier 1920, ils comparaissent sous une accusation d’homicide devant la Cour des sessions de la paix et plaident non coupables. Le juge Philippe-Auguste Choquette d�cide de les maintenir en prison en attendant les enqu�tes pr�liminaires. Une enqu�te distincte pour chacun des deux accus�s dans cette affaire est ouverte. Celle de T�lesphore Gagnon se d�roule les 24 et 25 f�vrier, alors que celle de Marie-Anne Houde a lieu les 4 et 11 mars. Les enqu�tes se tiennent � huis clos, c’est-�-dire que personne, except� les personnes concern�es, n’est autoris� � entrer dans la salle d’audience. L’huis clos doit aussi �tre observ� par les journalistes qui parviennent tout de m�me � r�diger quelques lignes sur le sujet, notamment dans Le Soleil, le principal quotidien de Qu�bec. Le 18 mars 1920, apr�s avoir entendu les t�moins, les preuves du procureur et les actes d’accusation, le juge d�cide qu’il y a mati�re � justifier un proc�s pour meurtre pour chacun des deux accus�s aux �Assises criminelles� du printemps. � cause de l’huis clos, la couverture m�diatique des enqu�tes pr�liminaires est fort limit�e. Mais ceux et celles qui veulent en conna�tre le contenu et le d�roulement peuvent consulter les pi�ces judiciaires conserv�es aux Archives Nationales du Qu�bec et notamment les d�positions �crites, r�dig�es par le st�nographe officiel, en fonction des t�moignages entendus devant la cour. Nous vous en proposons une s�lection dans cette section du site. Documents de Cour Déposition
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